Etre coach professionnelle et préparateur mental et psychologique athlètes c’est d’abord incarner et mettre en action ses propres valeurs !

Flora Chanteperdrix, fondatrice de l’entreprise Overflow Coaching nous raconte tout ! Son parcours, ses ambitions, et ce qui l’anime avec autant de passion.

Assidue sur les bancs de faculté puis diplômée d’une école de commerce à l’étranger, elle a d’abord réalisé une première partie de carrière en tant que cadre de la Fonction Publique Territoriale. Après 10 années passées à travailler sur des projets variés, cette dynamique maman, un brin solaire, a opté pour un virage à 360 degrés !

Passionnée par les neurosciences et addicte aux aventures en solitaire, elle accompagne aujourd’hui avec détermination ses clients vers leurs ambitions. Coach professionnelle et préparateur mental d’athlètes, elle nous partage aujourd’hui quelques confidences sur ses motivations.

 

La passion, place centrale dans ses missions.

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours avant la création d’Overflow Coaching ?

F. Chanteperdrix. : Je dirais que j’ai un parcours classique…enfin je n’aimais pas les mathématiques mais j’ai quand même fait un bac scientifique ! Car on me disait que j’avais les capacités et que le scientifique ouvre toutes les portes.

Je voulais être journaliste internationale dans des pays en guerre, alors j’ai débuté à 17 ans une faculté de droit et de sciences politiques…mais comme devenir avocate c’était plus “rassurant” (pour mes parents), j’ai obtenu un master de droit économique européen et international.

Je réalise que j’ai parfois fait des choix, alors que ce n’était pas vraiment “moi”.

Même si je réussissais dans mes études et j’obtenais mes diplômes avec mentions… ma tête n’était pas satisfaite et je sentais que je devais passer à l’action.

Alors, j’ai changé de cap, j’ai fait mes valise pour un an, et je suis partie au Vietnam pour intégrer l’école supérieure de commerce de Hanoï, et étudier le management de projets innovants. C’était une super expérience, d’étudier et de travailler avec des étudiants d’origines différentes. Et puis vadrouiller avec mon sac à dos en Asie évidemment !

“Je suis une passionnée ! Même étudiante, je ne faisais jamais rien à moitié. Je passais des heures plongée dans les bouquins et à réviser. Je ne voyais ni les journées, ni les nuits passer.”

Après l’obtention de ses diplômes, et quelques voyages hors frontières, elle s’installe à Chartres et intègre une collectivité publique pour y gérer des projets pluridisciplinaires divers et variés.

 

En 10 ans j’ai travaillé sur des dizaines de projets et avec des centaines de personnes d’horizons professionnels différents.

Mon directeur général m’appelait “couteau suisse”. Mon job c’était de rendre les choses complexes, plus faciles et plus fluides.

J’adorais qu’on me confie un nouveau projet avec des contraintes fortes, pour le réaliser. Je n’avais pas d’équipes et je ne faisais pas partie d’une direction, mais je devais travailler avec tous les services et partenaires extérieurs. Dans des conditions pas toujours évidentes, mais très souvent challengeantes !

Etre chargée de missions, c’est être “seule” mais travailler avec les autres et pour les autres. 

Ces dix années ont inspiré mon projet de reconversion : être coach professionnelle pour accompagner les personnes et les équipes face aux difficultés et aux complications.

 

Pourquoi avoir passé une certification de préparateur mental et psychologique l’athlètes en plus du diplôme de coach professionnel ?

F. Chanteperdrix. : J’aime la façon dont les athlètes vont puiser en eux, physiquement mais également mentalement pour atteindre des objectifs et se dépasser.

Même si je ne suis absolument pas une athlète, j’ai beaucoup exploré et étudié  les aspects mentaux et émotionnels impliqués dans une performance sportive.  Je me suis intéressé à de nombreuses techniques et je me suis autoformée en neurosciences afin de comprendre comment fonctionne le cerveau d’un champion

Bien avant mon projet de formation et reconversion je mettais ces pratiques en œuvre dans mon quotidien de maman, de jeune cadre et de sportive amateure. 

Une façon d’être qui inspire et fonde son projet d’entreprise.

Dès le début de mon projet fou de création d’OVERFLOW  j’avais les idées claires sur l’ADN et les valeurs portées par ma future entreprise : ambition, action et passion. Ces trois valeurs incarnent également le monde du sport, qu’il soit amateur ou professionnel.

J’ai donc décidé de mener deux formations en même temps : le diplôme de coach professionnel RNCP niveau 6 (Haute école de coaching de Paris) et le titre de Préparateur mental et psychologique d’athlètes (CP-FFP Institut Transfaire)

Et je peux vous dire que c’était du sport de haut niveau de préparer deux diplômes, réaliser deux stages et passer double dose d’examens et soutenances… avec deux enfants à la maison … en moins d’un an !

Action et méthode : sa façon d’être et de travailler.

Qu’est ce qui t’a décidé à prendre le risque de démissionner pour tenter l’aventure de l’entreprenariat ?

F. Chanteperdrix. : Je ne peux pas déterminer exactement ce qui m’a décidé. J’ai longtemps travaillé et fait murir mon projet. Sur un carnet je gribouillais mes idées et mon plan, notamment lors d’un trekking en solitaire de 180 km à pieds au milieu du désert du Sahara ! Et puis un matin du mois en mai 2020, tout était clair, je me suis levée avec la décision prise de démissionner !

Passer à l’action c’est le début de la performance non ?

Non sans rire, j’avais de nombreuses peurs et mille raisons de ne pas me lancer. Les freins et les doutes entravent la mise en action. Je me suis auto-coachée, j’ai creusé mes valeurs, mes limites, mes croyances. Et alors j’ai réalisé que c’était le moment de faire (peut être bien pour la première fois), quelque chose qui soit “vraiment moi, un morceau de Flora”. 

 

Tu as aussi déposé ta marque Overflow, qu’elle est ton ambition ?

Overflow est une marque que j’ai enregistré auprès de l’INPI, car elle porte sous ses lettres une méthode spécifique de coaching de performance. Il y a des milliers de coachs, des centaines de techniques, une multitudes d’outils divers et variés. Moi j’aime quand c’est clair et précis, alors j’ai créé une méthode, c’est mon coté “scientifique carrée”. Quatre phases de coaching au cours desquelles je pars en exploration de mon coaché pour le mener à l’objectif déterminé. Peu importe le sujet, j’utilise toujours la même façon de travailler, ma méthode Overflow, et j’adapte les outils utilisés en fonction de la problématique.

J’ai des clients avec des profils variés, mais ils ont tous passé le cap : se faire accompagner pour réussir !

J’interviens en ce moment avec une équipe de basket et dans la même journée j’ai une séance de coaching avec une femme qui traverse un divorce. Je l’accompagne à se remettre en mouvement vers un objectif. J’ai aussi en suivi une adolescente de 16 ans qui traverse un passage à vide sans nécessité de suivi psychologique. Ses parents sont démunis et m’ont confié la mission de l’aider à déterminer un projet qui refasse naitre sa motivation.

Et donc entre la prépa mentale d’une championne de karaté et des interventions dans un centre d’entrainement de rugby, je peux dire que mon quotidien est actif et varié ! 

 

La diversité et se dépasser : son style a elle !

Quel était ton rêve de jeunesse ?

F. Chanteperdrix. Je voulais être danseuse ! J’ai commencé à danser avant de savoir marcher. Mais j’ai dû très jeune avoir un suivi de kinésithérapie pour des problématiques génétiques qui touchent la mobilité des pieds, la tonicité des mollets et des muscles des jambes. Je passais mes mercredis après-midi chez le kiné mais je dansais dans ma tête.

Et puis, j’ai fais une crise à mes parents pour m’inscrire à la danse classique malgré tout ! De 8 à 16 ans j’ai usé des paires de pointes et réalisé des pirouettes devant les miroirs des salles de danse. En fait, je danse quand je ne peux plus réfléchir !

Quand je danse c’est les rares instants où mon cerveau s’arrête !

Lors de mes études supérieures j’ai tout arrêté, car je ne sais pas faire à moitié : c’était la danse ou les études. J’ai fais mon choix, mais je danse encore, toujours et partout !

Bon j’ai testé pas mal de styles depuis ! J’aime danser comme une africaine, comme une danseuse marocaine, et la danse indienne que j’ai découvert lors d’un voyage dans le Kerala… Chaque découverte d’un pays et d’une culture m’inspire un nouveau flow ! 

 

J’aime la diversité, c’est ce qui fait aussi le bonheur de mon métier. 

 

Ton plus beau souvenir ?

F. Chanteperdrix. Mon arrivée au sommet du Kilimandjaro, à 5895m d’altitude, après 6 jours de marche, et une dernière nuit à gravir la dernière partie enneigée à la lampe frontale, exténuée.

J’ai été littéralement décontenancée d’atteindre ce panneau mythique. Moi même je n’y croyais pas !

C’est mon plus beau souvenir car c’était un énorme challenge. Je n’avais fais aucune préparation physique et aucune expérience en altitude. Je suis partie tenter l’aventure “sur un coup de tête”, après plusieurs mois de confinement donc sans aucun entrainement. Je venais de démissionner, je préparais mes deux diplômes, ma création d’entreprise, tout en accompagnant du mieux possible, un proche souffrant d’une maladie difficile.

Pour agrémenter le tableau j’ai eu une tendinite à la cheville une semaine avant le grand départ ! Autant dire que réussir ce sommet était un défi impossible.

Cette réussite me représente totalement : croire à l’improbable pour passer à l’action et réussir ! Je porte mes clients sur cette même trajectoire pour les mener à réussir.

Je crois que j’ai besoin de défis pour continuer à avoir de l’énergie et en transmettre !

 

Un dernier mot ?

F. Chanteperdrix. Allez stop ! J’en ai déjà dis beaucoup trop !

J’aime bien le mot “merci” , dans toutes les langues du monde.

Je remercie ceux et celles qui m’ont inspiré à devenir meilleure chaque jour, sur mon parcours jusqu’à Overflow. Et un grand merci aux lecteurs, aux clients et partenaires qui me font confiance. 

 

Alors si un jour, vous avez l’occasion de croiser cette coach passionnée, danser dans une file d’attente ou au sommet d’une montagne, n’hésitez pas à lui confier votre objectif personnel, elle vous accompagnera à le faire devenir votre réalité.